L’image de la Corse à la télévision pose problème. Il existe un hiatus entre l’image qui est donnée de l’île à la télévision et celle qu’aimeraient voir les insulaires. On peut se demander comment s’est construite cette image de la Corse ? Et surtout quels ont été les tournants historiques et télévisuels qui ont forgé l’image de la Corse telle qu’on la voit aujourd’hui ? Cette problématique intéresse beaucoup les Corses qui ont parfois l’impression que cette image leur échappe, d’autant plus que la télévision s’avère être un vecteur de la « mémoire collective ». Ainsi, les sources télévisuelles peuvent constituer une trace d’un événement du passé, mais aussi, pour « les historiens soucieux de prêter autant d’attention qu’aux faits mêmes, à la force de leurs représentations » [1], elle peut être considérée comme le « cristallisateur » de celles-ci, participant notamment à l’analyse du processus de construction de la « mémoire collective ». Notre étude appartient à ce champ de recherche, puisque c’est comme vecteur des représentations constituées par les sociétés que la télévision y est abordée.
Ces éléments nous permettront d’inscrire notre travail dans la continuité d’une réflexion sur la Corse dont l’originalité sera l’utilisation du prisme des médias comme champ de recherche encore peu exploité.
L’île est très peu présente à l’antenne depuis les débuts de la télévision nationale, au début des années 50 (date de la création du premier JT marseillais) jusqu’en 1969, période des premières remises en question. On parle d’une Corse « endormie » [2].
En effet, de 1945 à 1958, durant les années d’après-guerre, la Corse connaît une situation de crise. L’île semble s’être arrêtée au début du siècle et reste ce territoire préservé, sombre et mystérieux que le roman ‘‘romantique’’ a mis au goût du jour. La télévision de l’époque s’inscrit dans cette même veine et reprend à son compte les clichés « mériméens ». C’est le cas, au niveau national, de 5 Colonnes à la Une qui réalise trois sujets sur la Corse et en région du Provence Magazine de juillet 1955 qui réalise « Voyage de Nice à Île-Rousse ». Ces reportages ne sont guère nombreux mais offrent déjà une image de la Corse conforme à avec sa réputation et qui va perdurer au sein de ce médium. En effet, les traditions de l’île les plus mystérieuses sont mises en avant. On y voit la procession du jeudi Saint à Sartène, plus communément appelée « le Catenacciu » : un homme, habillé en pénitent, effectue « le chemin de croix » du Christ.
Ainsi, la vie traditionnelle en Corse est montrée dans de nombreux reportages. Le magazine À la découverte des français en est l’exemple. L’émission reconstitue la vie du petit village de Ceccia, dans le sud de la Corse où un berger, Martin Castelli, effectue la transhumance, comme ses ancêtres avaient coutume de le faire. Ici, on n’échappe pas aux clichés exotiques, notamment sur les communautés présentant une forte identité régionale. Le mythe du « berger corse » éminemment littéraire se trouve ici consacré pour la première fois à la télévision.
Pourtant tout change. La Corse se développe. En 1957, est créé un plan d’Action Régionale qui devait pallier le dépérissement de l’île subissant l’exode massif de sa population [3]. Celui-ci se soldait par un ambitieux programme de rénovation. Le plan reposait essentiellement sur le tourisme, ’levier de renaissance’ qui semblait capable de réanimer toutes les activités, stimuler l’agriculture par sa demande, et entraîner l’amélioration des communications intérieures comme des liaisons avec le continent [4].
Le visage de l’île commence à se modifier au début des années 60. Certes, cela survient dans un contexte national d’expansion économique mais la Corse connaît un mouvement de grande ampleur. L’agriculture connaît, depuis le début de cette décennie, un rythme de croissance spectaculaire. Parallèlement, le tourisme se développe (on passe en dix ans de 60 000 touristes à 130 000) [5]. De ce fait, la spéculation foncière s’accroît : de grands groupes bancaires ou industriels, dont la Banque Rothschild, acquièrent des centaines d’hectares, gelés et clôturés, en attendant que les prix flambent [6]. De plus, l’île connaît un boom démographique (arrivée de 34 000 personnes en 6 ans) [7]. Ceci est lié à l’arrivée des rapatriés d’Algérie avec qui le contact est parfois difficile, ainsi que celle de continentaux qui travaillent dans le domaine du tourisme et sont installés sur le littoral.
En conséquence, la proportion de Corses majoritaire sur l’île diminue. Les insulaires commencent à se sentir exclus de cet essor.
En 1965, le Conseil Général de la Corse se porte acquéreur du domaine de la FORTEF (forêts et terres), moyennant l’attribution des lots à des habitants du Fium’orbu. Or, l’intervention du ministère des rapatriés a permis de favoriser ceux-ci au détriment des Corses. 13 des 27 lots agricoles dont cédés par la SOMIVAC à des pieds-noirs et une portion du domaine de Casabianda est cédée à de jeunes agriculteurs regroupés en coopérative [8].
Pendant ce temps, ailleurs dans la plaine, 3000 hectares du périmètre d’Alzitone (lieu dit de la plaine orientale) sont vendus par un syndicat intercommunal pour faire l’objet d’un lotissement et être mis en valeur au lieu d’être attribués à des exploitants [9]. Des agriculteurs du pays, des jeunes surtout, se dressent contre l’irrégularité de la procédure et réclament une commission d’enquête.
Le 27 juin, deux lots SOMIVAC sont détruits par un attentat. Le 17 juillet, une troisième maison est plastiquée. Peu de temps après, à Bastia, c’est l’appartement de René Watin, directeur de la Somivac qui subit une explosion. Le lendemain, l’évolution du conflit prend un tour plus politique. Le 1er août est créé un « comité de Défense des Intérêts du Fium’Orbu » présidé par Pierre Pieri qui organise une manifestation le 8 août à Ghisonaccia. Le plan d’action régionale qui avait alors fait naître tant d’espoir en Corse connaît son premier coup d’arrêt et le mécontentement ne fait plus que croître. Pour la première fois, on assiste au réveil de l’île et la télévision s’intéresse à cette situation.
Dans ce contexte se déroule le premier reportage d’actualité concernant l’île : 5 Colonnes à la Une, qui s’interroge sur ces actes violents. Si 5 Colonnes à la Une, qui, habituellement, se penche sur des problèmes internationaux, s’est déplacé en Corse, c’est pour faire état d’un malaise profond, précurseur d’une véritable rupture historique. Les journalistes ayant vu l’émission en Corse ont d’ailleurs bien compris ce choix. François Guarnieri, un des principaux journalistes du Corse-Nice Matin souligne cet état de fait : « Nous devons l’incursion de « Cinq Colonnes à la Une » à des événements qui placent la Corse à un tournant de son avenir, et dans le contexte psychologique national, pas toujours très tendre envers les « privilèges que l’on nous prête » [10].
Ce reportage se construit autour d’images choc. On filme les inscriptions violentes qui ont surgi sur les murs : « la Corse aux Corses, la Corse restera corse… » [11] et on montre les ruines des maisons plastiquées. Cette impression de malaise est renforcée par le commentaire. Des mots forts sont prononcés par la voix-off comme « vives contestations, revendication violente, une série de plasticages… », mots qui permettent de démontrer la gravité de la situation [12]. L’expression « problème corse » est évoquée pour la première fois et prend tout son sens sous l’œil des caméras. Il apparaît alors que, pour la première fois, la télévision tend à la société insulaire un miroir qui accélère la prise de conscience d’une identité collective [13]. C’est à partir de ce moment-là, que la Corse suscite de plus en plus l’intérêt des médias, contribuant à faire de Migliacciaru le point de départ d’une histoire de la plaine qui débouchera sur les évènements d’Aléria.
L’intrusion d’un « problème corse » dans les médias conduit les journalistes à la fin des années 60 à envisager de nouvelles grilles de lecture. Si, comme en témoignent alors de nombreuses émissions, le pittoresque continue d’attirer le public, on peut évoquer en 1966 : Soirée corse, veillée près du Fucone, Folklore de France ou en 1969 les bonnes adresses du passé : la Corse des Bonaparte [14], d’autres émissions s’intéressent désormais au contexte politique de l’île comme par exemple La France défigurée qui revient sans tabou sur la pollution des Boues Rouges qui touche le littoral insulaire en 1973. Au niveau national, on assiste à une prise de conscience du contexte politique et social dans lequel se trouve l’île, alors qu’au niveau régional l’actualité passe au second plan. Les années 70, avec l’apparition de l’autonomisme, accentuent cet état de fait.
Cependant, durant cette période, en Corse, les tensions sont très vives. Le schéma d’aménagement promulgué en 1971 alimente et amplifie la vague de mécontentement. Il y est dit que « l’aménagement de la Corse ne doit pas se limiter au littoral et il doit se faire en alliant la mer et la montagne, il y est question de l’adhésion de tous, on y parle de la promotion de l’élevage, de l’extension de l’agrumiculture, et d’un début ‘‘d’industrialisation’’ » [15]. On prévoit parallèlement en cinq ans une capacité d’accueil de 1 600 000 touristes pour 1985. Cela représente pour les insulaires la crainte d’une baléarisation certaine de l’île et donc le rejet de ce projet. L’ARC (Action pour la Renaissance de la Corse), mouvement régionaliste créé en 1967 par les frères Simeoni, accuse le 7 janvier 1973 à Castellare en Haute-Corse, l’Etat de « vouloir détruire le peuple corse en le chassant de chez lui par des moyens détournés » [16].
La crise est donc latente. L’affaire des ’boues rouges’, déversées par la Montedison italienne dans le canal de Corse, fait office de catalyseur. L’affaire éclate en avril 1972 dans les colonnes du Provençal-Corse qui révèle qu’une société italienne, la Montedison, installée à Scarlino sur la côte toscane, déverse à 40 milles du Cap Corse les déchets solides et liquides de fabrication de bioxyde de titane. Les défenseurs de l’environnement et de la nature s’émeuvent, les partis politiques et les mouvements régionalistes prennent parti [17]. On s’inquiète de l’attitude du gouvernement qui se contente de démarches par la voie diplomatique. Cette affaire crée un scandale sans précédent dans l’ensemble de la presse. L’émission La France défigurée, qui a pour but de revenir sur des situations qu’elle juge scandaleuses, en fait d’ailleurs état en soutien à une population corse sous le choc. La vigueur de l’action des insulaires contre cette pollution, colorée de nationalisme, s’amplifie au cours des mois qui suivent. Des groupes clandestins se manifestent par des attentats et le malaise continue de s’accroître.
En 1975, la Corse est à un tournant historique. Le moment où bascule sans doute l’histoire corse récente se situe à Aleria en août 1975.
Pour dénoncer le scandale des vins trafiqués, des militants de l’ARC armés de fusils de chasse, dirigés par le Docteur Edmond Simeoni, occupent le 21 août la cave Depeille. La revendication, volontairement limitée, ne pose pas de problème politique global. Elle concerne la libération d’un militant emprisonné, l’arrestation des escrocs et la redistribution de leurs terres. L’objectif est médiatique : une fois le message passé, l’action doit normalement cesser. La réaction disproportionnée du ministre de l’Intérieur Michel Poniatowski conduit à la mort de deux gendarmes et à la reddition d’Edmond Simeoni. La dissolution de l’ARC le 27 août entraîne une violente nuit d’émeutes à Bastia.
Bien entendu, ces événements sont surmédiatisés dans les différents JT. Mais il n’existe aucun magazine de reportages qui relate cet évènement. Il reste difficile de parler d’une actualité jugée « brûlante ».
La Corse fait désormais la Une et l’on cherche à comprendre ses particularités et les revendications des insulaires.
Des émissions veulent révéler au public français qui ne comprend pas la situation en Corse, les secrets de « l’âme corse ». L’émission la plus représentative de cette période est le magazine Légendaires de Pierre Dumayet qui a réalisé quatre émissions sur la Corse pour ce magazine diffusé sur FR3, Corse, les faiseurs de mort ou i mazzeri, du 02/03/1978, Corse, l’ochju ou il faudra venir la nuit de Noël, du 20/04/1978, Corse, la veillée, du 15/06/1978, Corse, le langage de la mémoire d’un peuple, du 17/08/1978.
Il s’agit, par le biais de chants traditionnels expliqués au public grâce à des sous-titres, de participer à cet élan de réappropriation culturelle. Le choix du groupe Canta u Populu Corsu comme acteur de chacun des magazines n’est pas anodin et peut-être même un peu provocateur. En effet, proches des nationalistes, ils sont des militants culturels.
Le journaliste d’origine corse va à la rencontre de « l’usu paesanu » (l’usage du pays) et se fait expliquer les traditions, par une série de personnages hauts en couleurs. La rencontre de deux sœurs âgées de Propriano, qui évoquent les histoires et les légendes de leur jeunesse ou de personnes âgés, derniers témoins d’une tradition orale permet de sauvegarder des traditions et de faire vivre un village.
Jean-Claude Rogliano, un des instigateurs de l’émission, affirme d’ailleurs : « Ces émissions permettent du travail pour certains habitants, de la jeunesse et de la vie dans les village » [18].
Un documentaire fondamental marque aussi les années 70 : c’est l’âme corse. Les auteurs décident de rompre avec l’image de la Corse qui existait jusqu’alors dans les médias. Pour ce faire, ils choisissent de vivre au milieu des insulaires et de les consulter pour les aider dans la réalisation du documentaire. Ce reportage permet alors de se rendre compte véritablement des changements qui s’opèrent dans une Corse encore tournée vers le passé.
Le monde rural corse est mis à l’honneur dans la recherche de ce qu’est l’âme Corse. Avec ce type d’émissions les lieux et les hommes qui les habitent revêtent une importance toute particulière. Le lieu devient source de l’identité. C’est par le lieu que le réalisateur comprend ce qu’est l’âme corse « Dans la forêt corse, dense, enchevêtrée, tellement sombre qu’on ne pourrait la filmer, forêt où il faut être un animal ou un chasseur pour ne pas se perdre, il cherchait un jour avec Paul Nebbia (Archéologue), les ruines d’un village du Moyen-âge. Malgré les repères, ils ne trouvèrent pas leur objectif, mais tombèrent sur les restes d’anciennes cultures en terrasse ; les murs disloqués, étaient peu à peu digérés par la végétation, mais laissaient percevoir encore le vestiges d’une activité humaine. Louis comprit comme est poignante la mort d’une campagne, et que la Corse, c’était aussi cela » [19].
Si L’âme Corse cherche à faire découvrir aux téléspectateurs un monde rural encore préservé, les bouleversements amenés par la SOMIVAC commencent à être plus qu’effectifs et l’émission ne les nie pas. Ils interviewent à ce propos François Giacobbi (grande figure politique de l’île). Il résume ainsi la situation : « la Corse se trouve transportée d’un coup d’une économie moyenâgeuse à une autre, non pas du XXe mais du XXIe siècle ou presque. Il est fatal qu’il y ait des clashes… » [20].
L’émission part aussi à la rencontre des habitants à travers l’interview de trois générations de femmes de Sartène : la grand-mère, la mère et la fille, aux vies dissemblables mais avec cependant des traits communs, soit un amour immodéré pour la Corse et un investissement de tous les instants. Ainsi, l’âme Corse valorise toutes les initiatives en faveur de l’île comme les Universités d’été et le Parc Régional et médiatise ceux qui veulent voir évoluer les choses et qui parlent sans « langue de bois ». Et cela est novateur, surtout à une époque où il existe une difficulté à appréhender sereinement le « problème corse » à la télévision.
Cette période est la plus vaste et la plus riche en évolutions. En vingt ans, le traitement médiatique de la Corse s’est modifié considérablement. Les magazines et les documentaires concernant l’île se sont multipliés.
C’est dans les années 80 que les insulaires ont pu se réapproprier leur image de l’île. La création du premier Journal Télévisé corse en 1982 et d’une antenne régionale « indépendante » en 1992 fait évoluer considérablement le traitement médiatique régional.
Durant cette époque, la montée du nationalisme et de la violence attire l’attention des chaînes nationales. Les sujets concernant la Corse traitent en majorité du « problème corse » qui ne cesse de monopoliser les médias.
Ainsi, les médias hexagonaux vont s’engouffrer dans le créneau peu occupé de l’information corse, comblant l’attente d’une société insulaire frustrée dans son envie de « savoir » et d’un public hexagonal friand de nouvelles. La Corse apparaît comme une terre de violence et de « non-droit ». Des magazines de reportages du type d’Envoyé Spécial (la Corse à la dérive) choquent les insulaires et les journalistes régionaux de par la violence des propos et des images qu’ils véhiculent.
Paradoxalement, la Corse devient aussi une terre du tourisme et nombre d’émissions filment l’île comme une « carte postale », par exemple, des Racines et des Ailes, Faut pas rêver ou Thalassa.
Ces deux images sont ressenties par les insulaires comme également négatives. En 1994, pour Arte, le réalisateur Ange Casta qui a filmé, des heures durant, des paysages et des hommes de Corse, tente de rompre avec une certaine façon de voir la Corse à la télévision nationale. Il dénonce cette façon de filmer l’île : « La Corse : un espace, un pays, baigné par les flots bleus de la Méditerranée. […] Entre l’image touristique des vacances et celle, médiatique, de la vacance du droit — voire de la République ! — des gens vivent [21]. Il faut dire de la Corse, un visage autre que celui de la violence » [22].
A la lumière des nombreuses heures de visionnage, on peut conclure que la télévision véhicule de l’île une image « noire ». Les téléspectateurs semblent ne retenir de la Corse que des anecdotes concernant des pratiques violentes et suscitant une incompréhension stupéfiée. Parallèlement, les insulaires rejettent avec force cette image et dans les courriers des lecteurs de certains magazines, il n’est pas rare que ceux-ci s’insurgent. Pourtant cette image contribue à créer une référence, une mémoire et une identité collective faite de rejet ou d’acceptation.
L’île a donc une existence métaphorique, elle a une image pour chacun, insulaires et continentaux. Ainsi, s’impose une vision contrastée de la Corse, source de débats passés et à venir.
[1] J-N. Jeanneney et M. Sauvage, Télévision, nouvelle mémoire : les magazines de grands reportages 1956-1968, INA, Tours, Seuil, 1983, p. 21.
[2] Idem.
[3] J. Renucci, La Corse, Paris, coll. Que sais-je, Presses universitaires de France, 1981, p.38.
[4] Idem.
[5] P. Dottelonde, Du département français à la nation corse, histoire de la revendication corse (1959-1974), volume 1, Thèse de 3ème cycle sous la direction de Raoul Girardet, Fondation nationale des Sciences politiques, IEP Paris, cycle supérieur de l’histoire du 20ème siècle, 1984, p.150.
[6] Idem.
[7] Idem.
[8] Idem.
[9] F. Pomponi (dir.), Le Mémorial des Corses, Ajaccio, SARL le Mémorial des Corses, 1981, p.271.
[10] F. Guarnieri, Corse Nice Matin du 12 septembre 1965, fonds PER 949 - Archives départementales de la Corse du Sud.
[11] Sources INA.
[12] Idem.
[13] G-M. Arrighi (dir.), Le Mémorial des Corses, chronique de fin de siècle, Ajaccio, SARL Le Mémorial des Corses, 2000, p. 182.
[14] Sources INA.
[15] P. Dottelonde, Du département français à la nation corse, histoire de la revendication corse (1959-1974) op.cit., p.168.
[16] Idem.
[17] F. Pomponi (dir.), Le Mémorial des Corses, op.cit., p.276.
[18] Idem.
[19] L. Panassié, L. Verdeaux, L’âme Corse, Paris, Presse de la cité, 1979, p.16.
[20] Ibid, p. 35.
[21] Propos recueillis par Florence Antomarchi, www.france3Corse.fr .
[22] Idem.
D’Orazio Lisa, « Télévision et Corse. Le regard de la télévision française (1958-2005) », dans revue ¿ Interrogations ?, N°7. Le corps performant, décembre 2008 [en ligne], http://www.revue-interrogations.org/Television-et-Corse-Le-regard-de (Consulté le 11 décembre 2024).